Une carte postale postée un 1er juillet. Comme un appel. Ce mois nous est dédié. Des pensées. Mes pensées s’envolent, vers une âme amie. Reconnaissance. L’autre irréductible à soi. Une part de moi. Etrange cette impression, fulgurante, immédiate de t’avoir toujours connu. Longtemps sans te voir. Révélateur. Ce que je ne vois pas en moi. Et un portrait. Arrivé par voie des airs le jour même, en simultané. Synchronicité. La vie nous joue des tours. Un portrait inachevé. Une femme en devenir. Une femme nue. Des chaussures. Je regarde mes pieds, déchaussés. Je souris. Quoiqu’il en soit tu es là. « Il n’y a pas d’impossibles distances ». Je m’endors et je rêve à toi. Sans chat. Le lendemain, tu reviens. Des feuillets. Un scénario pas très « hollywoodien ». Urgence. Nécessité. Absolu. Les mots sur le papier. Donner à voir une pure intériorité. Flashs instantanés. Sincérité. Un cadeau que tu me faits. Je suis sidérée. Je regarde mes pieds. Impossible de m’en détacher. Je te lis jusqu’à plus soif. Plongée en apnée dans les méandres de tes pensées. Beau. Sombre. Dense. Dur. Violent. Vital. Frôler les limites. Etre sur le fil. Un archétype. Identification spontanée. Et briser le pacte. Le pacte du silence. Pour jeter tout de suite ces impressions mêlées. La pensée viendra après.